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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 11:07

Le village-opidum d’Ambaris

Baronnie de Trencavel, Eauprofonde

             Ambaris, dit Beaurefuge en langage des marchands, reste, à une journée au sud-est de Triboire, un village-opidum, surplombant la forêt des Malices et une plaine fertile où l’agriculture et l’élevage y sont présents. 

 

Il est gouverné par le defensor civitatis Arioviste, fils de Salmidanach, guerrier redoutable et renommé, avec la druidesse Sémiramis, fille de la Nature, révélée et impitoyable. Ce village regroupe 35 feux. Le chef de la garde est Convictoclave, rude guerrier connu pour ses rages.

Si l’essentiel de l’activité est l’agriculture, la chasse, la pêche et la guerre font aussi parties des opérations courantes menées par les hommes du village, tandis que les femmes tissent et cousent. On y trouve un petit comptoir qui fait aussi taverne. Il est tenu par Benoît Ventrevert.

 

Tous les ans, à Henven, les villageois font une grande fête en l’honneur de Saint Kadou, le patron des soldats. Cette fête réunie les habitants de la baronnie et leurs seigneurs. Lors de cette fête, un bélier y est sacrifié pour la fertilité de la Terre. Cette fête est aussi un moment important sacrant l’entente des deux communautés et leur seigneur, le baron de Trencavel. Avant l’arrivée de Sémiramis, la prêtresse de Goibniu, Boadicaë la Folle, sacrifiait un être humain. Depuis sont départ et sa prise de pouvoir dans une des trois cités indépendantes au sud de Amn, la violence et le brutalité jusqu’alors innérante aux guerriers du village s’atténua. Lors de cette fête d’Henven, les convives, après avoir apprécié le bœuf en guise de venaison d’ours et du veau contrefaisant l’esturgeon, se réunissent dans une grande corolle où les noms glorieux des Trencavel et des brenns dAmbaris sont scandés.

Dans le bois des Tectosages, à la lisière du village et de la forêt des Malices, on raconte que les soirs de pleines lunes, ceux où les loups chantent et hurlent aux étoiles, un jeune homme, très beau, parcoure ces bois, nue comme un nouveau né, chantant et dansant pour conjurer le mauvais sort que pourraient jeter ces soirs là la Lune sur les âmes égarées.
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